L'Humain au cœur et la force du vivant : "Ce n'est ni le monde ni ce que nous y sommes ou y faisons qui nous font peur, mais l'idée que l'on s'en fait, car la vision guide nos pas. Et sur cela, nous avons la main. C'est là toute la puissance de notre pensée ! " (JMS) Après avoir durant des années posté ici réflexions et conseils sur le management des organisations, je livre aujourd'hui une vision au plus profond de moi même sur l'être et l'univers. Profitez et participez ! Si vous êtes désireux d'accomplissement personnel, ce blog est pour vous. Fouillez dans ces plus de 500 articles ! Commentez ! Partagez ! Si ces contenus vous intéressent, le droit de copie, même partiel, est sous Licence Creative Commons : chacun est donc libre de les reproduire, de les citer comme il le souhaite, à l'expresse condition d'en indiquer chaque fois la source et de ne pas en faire commerce.

Votre pensée est l'endroit où tout commence (25 06)

''Nous faisons attention à penser. Mais faisons nous attention à ce que nous pensons, à son impact dans nos vies ?'' écrivait Louise HAY, chef de file du New Age, dans son ouvrage "Transformez votre vie - Une pensée positive peut changer la donne". Je ne peux m'empêcher de relier cette pensée à cette autre phrase d'Albert Einstein : "Tout est énergie et c'est là tout ce qu'il y a à comprendre dans la vie. Aligne-toi à la fréquence de la réalité que tu souhaites et cette réalité se manifestera. Il ne peut en être autrement. Ce n'est pas de la philosophie, c'est de la physique.'' D'autres auteurs encore ont manifesté cette prise de conscience que ce que nous pensons, d'une manière ou d'une autre, impacte nos vies et ce que nous y expérimentons, jusqu'à ce qui nous arrive.

Dans un premier temps, nous comprenons que ce que nous pensons influence notre regard sur le monde. Ainsi, à cette assertion rationaliste et matérialiste : nous ne croyons pas ce que nous voyons, une assertion constructiviste fondée sur l'expérience répond : ''nous ne voyons que ce que nous croyons". Dans un deuxième temps, nous comprenons l'impact de la vibration de nos pensées sur notre environnement. Nous le voyons effectivement en matière de santé avec les phénomènes de guérisons dites spontanées. Nous le voyons aussi avec l'arrivée dans notre parcours de "synchronicités" comme l'avait décrit et défini le psychanalyste Carl Gustav Jung, sous forme de coïncidences qui font sens.

Dans la prémonition, est-ce la pensée qui "courbe" le réel ou est-ce le réel qui nous interpelle ? Personne n'a méthodologiquement tranché. Seule la croyance en la primauté de la matière et de l'espace-temps induit la prévalence des faits sur nos pensées. En l'occurrence, il s'agit bien là d'une ''croyance''.

Je rappelle ici l'un de mes propos antérieurs : "le physicien Philippe Guillemant reprend le concept de synchronicité conceptualisé par le psychanalyste Carl Gustav Jung. Lors d'une séance avec une de ses patientes qui lui racontait avoir rêvé d'un scarabée, un même scarabée vint cogner à la vitre de la fenêtre du bureau et Jung dit à sa patiente : "C'est votre scarabée !"

Guillemant dit avoir vécu nombre de ces synchronicités (qui relient deux réalités dans des temps différents) et en avoir lui-même provoqué, comme des interférences entre les temps. J'avoue n'en avoir jamais fait l'expérience et peut-être que je n'y prête pas attention. Mais ce que nous indique là (le physicien) est que nous pouvons avoir une influence sur l'avenir par le simple fait de notre pensée, comme une interférence entre le monde physique et celui de l'esprit. (Il en déduit) aussi que nous pourrions intervenir sur notre futur "déjà là", que nous pourrions en changer la trajectoire. Animisme?"

Le propre des religions animistes (dont l'anthropologue Bruno Etienne considérait qu'il s'agissait là de la religion la plus importante et le plus répandue dans le monde) est de considérer la réalité universelle comme une superposition de deux mondes : celui physique où nous ressentons, agissons et vivons, "souperposé" à celui des esprits (ou spirituel), le monde de la "véritable réalité", où il faut aller pour résoudre les problèmes aperçus dans le premier.

Les "hommes médecines", sorciers et chamanes, vont donc bien, par différentes pratiques, chercher dans le monde des esprits les réponses et solutions à ce qui "dysfonctionne" dans le monde matériel. Dans ces approches là, la parole est réputée magique. Elle est considérée comme ayant la capacité de transformer la réalité, voire le ''réel"...

Ce qui m'est apparu, avec cette sensation de convergence des sagesses, est que cette "magie" est tout aussi réelle et de même nature dans d'autres mondes spirituels. On retrouve là ces phénomènes que l'on nomme "miracles", et que l'occident rationnel nomme des "guérisons spontanée" ou "inexpliquées". Ainsi, d'aucuns pourront citer les phénomènes de Lourdes en France, de Garabandal et de Saint Jacques de Compostelle en Espagne, du Vatican et de Pise en Italie, du mur des lamentations à Jérusalem, de Fatima au Portugal, de la basilique de Saint Olav à Trondheim en Norvège, de Chimayo au Nouveau-Mexique, de Naag Mandir aux Fidji, du Gange en Inde, du Mont Kailash au Tibet, de La grotte mariale de Nsimalen dans la banlieue de Yaoundé, de Medjugorje en Bosnie, de Glastonbury et Madron Well en Angleterre, etc... On peut retrouver des manifestations analogues autour de personnalités vénérées ou d'objets religieux ou magiques, ailleurs dits reliques...

Cette convergence des sagesses raconte, avec des mots propres, des mythes différents mais convergents. Ils véhiculent le même phénomène de changement, de guérison par la seule croyance en la puissance spirituelle, par l'acte de pensée, dit ailleurs "acte de foi". Les croyants de tous horizons ont besoin, peut-être pour mieux y croire, de valider ces phénomènes à l'aune de la science. Ils font, dans différents laboratoires et institutions, un véritable travail rigoureux d'enquête et d'analyse aussi rationnelle que matérialiste. C'est un peu comme si la science devenait le juge de paix. 

Leurs réponses sont convergentes là aussi : nombre de dits-miracles ne peuvent être expliqués que par une intervention immatérielle, voire spirituelle, sinon ils demeurent inexpliqués. Ainsi, si ce que l'on pense intervient sur la réalité du monde, et si nos préoccupations sont dans l'empathie et la bienveillance, alors, comme le propose le moine bouddhiste Matthieu Ricard, le monde pourrait devenir meilleur. En attendant, tout ceci nous raconte que ce monde est à notre portée et que dès lors notre pensée est l'endroit où tout commence...

Cependant, si j'ai une certaine aisance à faire la différence entre pensée déductive et perception intuitive, j'ai une véritable difficulté à les mettre en cohérence. Ainsi, je me demande : Est-ce que ce que je pense détermine la réalité ou est-ce que je perçois ce qui est ou qui va advenir ? Je vois là un certain antagonisme qu'il m'est difficile de résoudre. Soit la pensée reçoit l'information, soit elle agit sur le réel. Dit autrement, est-ce ce que l'on perçoit qui agit sur le réel, ou bien ce que l'on perçoit du réel n'est que ce que l'on y projette ?...

Dans ces conditions, pour résoudre ce dilemme, laissons de côté la réflexion d'une logique rationnelle "à tout crin" comme je viens d'en user ici, et regardons, contemplons ce qui coexiste : je peux effectivement agir sur le réel comme nous venons de le voir dans cet article. A partir de là, je peux intuitivement recevoir directement des parcelles du réel (leur idée ou leur reflet) qui me donnent à penser le monde plus justement et plus pleinement. Il n'y a là aucune exclusive. La différence me semble être dans la sensation, dans le vécu de l'une ou de l'autre de ces pensées dans la mesure où, justement, je sais pleinement faire cette différence.

Ce simple constat va me permettre de m'inscrire dans un cycle dynamique dans une dialectique interactive, l'une nourrissant l'autre et réciproquement.

 
Jean-Marc SAURET
Le mardi 25 juin 2024

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