Nous disons que le silence tue et ceci nous
renvoie au fait que nous n'existons que de l'autre, que nous sommes autant
sociaux que personnes. Ce silence n'est pas que de se taire mais aussi de ne
pas entendre. L'écoute m’apparaît comme une porte indispensable à
l'existence.
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Les idées que le 19° siècle a posé, le 20° les a nommées "utopies" et le 21° les mets en oeuvre. Il me souvient que le sociologue Michel Maffesoli écrivait, il y a déjà plus de dix ans, que le 20e siècle était "une parenthèse idiote"...
Il se pose constamment à nous la question de l’essentiel. Qu'est-ce que cette
richesse que nous poursuivons ? Osons encore une fois dire que nous avons
besoins de remettre l'humain au centre de tout avec tout ce qui en découle.
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Rappelons nous que l'amateur, n'est pas un demi-professionnel peu compétant
mais celui qui aime. Rappelons aussi que le bénévole n'est pas un travailleur
gratuit mais celui qui "veut du bien". Nous voyons alors à quel point le gain comme logique sociétale détourne le réel.
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La dimension émotionnelle comme marqueur du réel
est abandonnée dans une culture post moderne déshumanisée, déstructurée, faite de consommateurs que certains appellent la génération Y, en anglais "Why", ceux qui
développent un doutent de sens sur le monde et sur leur identité. Ils se demandent ce qu’ils font là (ndlr : ce ne sont pas des gens nés entre deux dates aléatoires). L'outil de cette génération est le capteur, le palpeur qui évalue et contrôle. Il est temps de penser le lien social autour de l'action, la création, l'imagination avec la personne, l'âme, l'anima. Il y a d'ailleurs un temps nouveau qui s'éveille.
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Gardons en mémoire que le mot
"solidarité" relève de l'interdépendance des éléments et renvoie à "rendre plus solide". Si notre mode sociétal est sans éthique, sans morale,
il est aussi sans conscience de l'interdépendance de chacun avec le collectif,
avec l'ensemble du vivant.
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Trois éléments déterminent les
comportements : les peurs, les envies et les visions (de
soi, de l'autre, de l'objet et de l'environnement). Toute la dynamique d'une organisation, d'une
stratégie, d'une relation, s'organise autour de ces trois variables.
Il y a deux choses qui insupportent les totalitarismes : l'art et la philo parce qu e tous deux réfléchissent doublement. Ils renvoient en pleine lumière l'image des faits et donnent à penser leurs causes et leurs conséquences. Aussi, les gens libres pratiquent ardemment les deux.
Il y a deux choses qui insupportent les totalitarismes : l'art et la philo parce qu e tous deux réfléchissent doublement. Ils renvoient en pleine lumière l'image des faits et donnent à penser leurs causes et leurs conséquences. Aussi, les gens libres pratiquent ardemment les deux.
Jean-Marc SAURET
Publié le mardi 24 juin 2014