"Ce n'est ni le monde ni ce que nous y sommes ou y faisons qui nous font peur, mais l'idée que l'on s'en fait, car la vision guide nos pas. Et sur cela, nous avons la main. C'est là toute la puissance de notre pensée ! " Après avoir durant des années posté ici réflexions et conseils sur le management des organisations, je livre aujourd'hui une vision de la réalité, au plus profond de soi même sur l'être et l'univers. Profitez ! Si vous êtes désireux d'accomplissement personnel, ce blog est pour vous. Fouillez dans ces plus de 500 articles ! Commentez ! Partagez ! Si ces contenus vous intéressent, le droit de copie, même partiel, est sous Licence Creative Commons : chacun est donc libre de les reproduire, de les citer comme il le souhaite, à l'expresse condition d'en indiquer chaque fois la source et de ne pas en faire commerce.
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Soyez heureux (24 09)

A la suite de ce précédent article autour de la règle d'or, me reviennent en mémoire quelques assertions qui, pour moi, font sens. Je voudrais les partager car elles appuient et renforcent, me semble-t-il, le sujet. Je pense tout d'abord à cette phrase donnée par Albert Einstein : "L'esprit intuitif est un don sacré et l'esprit rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don."

Ceci me donne à penser que chacun possède en lui toute la force divine du succès, de l'amour, de la joie et de la paix. On en usera autant à sa propre encontre qu'envers autrui. Mais combien le savent concrètement, et restent ainsi enlisés dans la transe de l'incertitude, de l'incomplétude... Cette transe provoque la douleur du vide, et du manque, susceptibles de se prolonger jusqu'à une certaine autoflagellation. Un peu d'auto-empathie, d'auto-compassion, voire d'un minimum d'amour de soi peut permettre de sortir de cette transe d'incomplétude.

Je me souviens de cette proposition de Carl G. Jung : "Ce à quoi je résiste persiste. Tout ce à quoi je fais face s'efface." On pourrait aussi dire poétiquement que tout ce que j'accueille s'effeuille.

On peut y adjointe cette citation de l'internaute José Berre : "En vous éveillant, vous comprendrez que le voyage vers l'amour ne consiste pas à trouver une autre personne, mais l'amour en vous même."

Revient alors lancinante, la phrase d'Epicure "L'homme n'est pas tant préoccupé par les problèmes réels que par ses angoisses imaginaires a propos des problèmes réels."

Ces quelques phrases comme tant d'autres, nous forcent à la réflexion, à condition de ne pas les rejeter d'emblée pour cause de légèreté ou "bisounourismes"... Si nous les faisons nôtres, alors nous comprenons que nous sommes autant impactés par notre environnement que nous l'impactons.

Cette recommandation du stoïcien Epictète vient nous prévenir que : "Si tu ne choisis pas toi-même les pensées et les images auxquelles tu t'exposes, quelqu'un d'autre le fera pour toi."

Et je repense à cette autre recommandation de Paolo Coelho : "Ne permettez pas à vos blessures de vous transformer en quelqu'un que vous n'êtes pas".

Quand Aristote dit qu'au fond de soi se trouvent l'univers et les dieux, il indique simplement que l'introspection est une porte vers l'universel, la réalité totale, la connaissance et la vie entière, là où se réalise l'harmonie. Et c'est elle qui nous fascine...

Il y a tant de bienveillantes indications dans les mots des autres. Ainsi, si vous souhaitez devenir spirituels ou surnaturels, si vous souhaitez vivre pour la vérité et non plus mourir pour elle, vous allez devoir aimer quand tout le monde a peur, juge et rejette. Vous allez devoir pardonner quand tout le monde hait, juge et condamne. Vous allez devoir lâcher prise quand tout le monde propose la concurrence, le combat et la compétition. Vous allez devoir donner et partager quand tout le monde prend. Vous allez devoir aimer et lâcher prise sur vos représentations de vous même et du monde. Vous allez devoir comprendre que vous êtes participants d'une énergie collective ; une énergie qui fait que le monde se dirige sans leader, sans hiérarchie, sans organisation et sans obéissance. Dans ces conditions, c'est le socle qui est directeur et cette énergie s'appelle l'amour. Nos freins sont probablement la culpabilité, la honte, la peur, la souffrance. Tout ceci est totalement de notre ressort, tout comme celui de chacune et de chacun.

"Soyez heureux et en paix" nous disent les sages orientaux. C'est un devoir, pas une finalité. C'est cet élément qui constitue notre moyen créatif. Notre regard sur nous-même est intérieur et il s'avère si puissant que “tout” devient susceptible d'arriver tout simplement. Quand on n'arrive pas à comprendre ce qui se passe et ce qui nous arrive, c'est que ce à quoi nous avons affaire à plus grand que nous. "Lâchez et sortez de la nuit noire de l'âme", aurait dit Jung. Elle n'est pas nous ni le réel. Entrons et croyons en l'inconnu, c'est lui qui est “nous mêmes”. Et que nos émotions deviennent ainsi celles de notre joie, de notre beauté, et de notre bonheur. Tout ce que nous avons à apprendre est en nous.

Il n'y a rien au delà, et ces éléments sont disponibles pour chacun et pour tous. Chacun décide de sa façon de percevoir, soit par le rêve, par l'intuition, la contemplation ou la méditation, etc.. l'égrégore constitue la conscience de tout et de nous tous. Ce que nous sommes à l'extérieur est ce que nous sommes à l'intérieur, nous dit l'alchimiste. Celui qui a fait l'extérieur de la coupe, en a aussi réalisé l'intérieur. Nous sommes faits de deux extrêmes, l'un matériel et l'autre spirituel. Ce sont l'un et l'autre que nous avons à considérer simultanément, conjointement. Parce que chacun est le chemin, la vie, les moyens et la finalité, chacun comprendra et initiera son propre chemin à accomplir. Le partenaire de chaque personne est l'univers lui-même. Et chacune et chacun à partir de là, écrira à son gré toute la suite....

Jean-Marc SAURET
Le mardi 24 septembre 2024

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