"Ce n'est ni le monde ni ce que nous y sommes ou y faisons qui nous font peur, mais l'idée que l'on s'en fait, car la vision guide nos pas. Et sur cela, nous avons la main. C'est là toute la puissance de notre pensée ! " Après avoir durant des années posté ici réflexions et conseils sur le management des organisations, je livre aujourd'hui une vision de la réalité, au plus profond de soi même sur l'être et l'univers. Profitez ! Si vous êtes désireux d'accomplissement personnel, ce blog est pour vous. Fouillez dans ces plus de 500 articles ! Commentez ! Partagez ! Si ces contenus vous intéressent, le droit de copie, même partiel, est sous Licence Creative Commons : chacun est donc libre de les reproduire, de les citer comme il le souhaite, à l'expresse condition d'en indiquer chaque fois la source et de ne pas en faire commerce.

Cerveau droit et cerveau gauche ou cœur et cerveau ? (03 06)

Bien des mythes ont jalonné les recherches sur le cerveau. On trouve là, les différents styles d'apprentissages, la théorie des intelligences multiples, ou le rapport de l'intelligence avec la taille du cerveau. Ces aspects concernent également l'influence de la musique classique sur le développement de l'intelligence, et la possibilité d'apprendre en dormant. Au-delà de la différence génétique entre les cerveaux masculins et féminins, et l'usage multitâches du cerveau, nous pouvons faire aussi référence à cette capacité qui permet de "muscler" le cerveau. Autant d'éléments qui auront un impact sur les compétences et activités différenciées entre les parties droite et gauche du cerveau. L'ensemble de ces arguments ont été déconstruits par les recherches scientifiques qui ont suivi. Tous ces mythes relèvent en fait d'une approche culturelle matérialiste, sinon mécaniste, du fonctionnement du cerveau.

En termes de différences de compétences des lobes latéraux du cerveau, tous les développements qui relèvent de cette conception mécaniste de l'intelligence, nous ont fait croire à son fonctionnement numérique et permis d'inventer l'ordinateur. Les travaux de De Broca sur la localisation d'activités par zones, ou ceux de Stevenson sur la résidence cérébrale de doubles personnalités, l'une raisonnable et l'autre animale, ont montré leurs limites et leurs faiblesses. Piégés dans une approche par trop matérialiste, bien des chercheurs ont orienté leurs chères études sur des chemins qui se situaient bien à côté de la réalité des faits. Il faudra attendre 2013 et les travaux utilisant les résonances magnétiques, pour observer, intégrer, et comprendre définitivement ces erreurs.

Nous avons ensuite développé différentes approches grâce aux apports de la physique quantique. D'expériences en expériences, nous avons réalisé que la conscience se situe ailleurs que dans le cerveau, lequel relève davantage du “poste de réceptions”, que d'une turbine à idées et conceptions. A l'instar de ce que démontra Maurice Halbwachs à propos de la mémoire plus génératrice que grenier de stockage, notre cerveau est plus un récepteur qu'un générateur ou une "zone de stockage".

Ainsi, nous avons alors compris que la conscience est installées toute vibrante et active dans le "champ magnétique du vide" de l'univers où nous puisons nos connaissances et que nous rechargeons de nos expérimentations quotidiennes. Nous en venons donc à penser que l'univers est un grand tout duquel nous sommes un "détail" connecté et dépendant de tous les autres détails. L'univers est un système complet et complexe.

Parallèlement, des neuroscientifiques ont poursuivi leurs travaux. Des chercheurs nous ont indiqué que la puissance de la pensée était bien plus universelle et puissante que nous ne le pensions. La conscience universelle à laquelle notre pensée collabore, serait la puissance créatrice et fonctionnelle de l'univers’ dont nous ne regardons, et gardons d'ailleurs, que les aspects matériels.

Nous savons à présent que nos émotions sont tout aussi puissantes et efficientes que nos pensées, et qu'elles sont les véhicules de l'intuition. Nous comprenons que raison et intuitions sont les deux jambes de “notre marche d'intelligence“. Nous comprenons que notre créativité est une part importante de notre intelligence, et que cette intelligence est sise dans la conscience universelle, etc... J'ai déjà plusieurs fois abordé différentes facettes du sujet.

Ainsi donc, si les neurones dans notre cœur constituent le deuxième ou troisième cerveau de nos corps, et que l’intuition qui y est captée grâce aux émotions, la distinction entre les activités rationnelles et créatrices-émotionnelles seront plutôt l'apanage du cerveau pour les premières et du cœur pour les secondes. C'est bien là que nous conduit aujourd'hui les études, mais certain avaient déjà ''intuité'' cette réalité, peut-être comme les chamanes et autres animistes. Dont acte ...

Jean-Marc SAURET
Le mardi 3 juin 2025

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