L'Humain au cœur et la force du vivant : "Ce n'est ni le monde ni ce que nous y sommes ou y faisons qui nous font peur, mais l'idée que l'on s'en fait, car la vision guide nos pas. Et sur cela, nous avons la main. C'est là toute la puissance de notre pensée ! " (JMS) Après avoir durant des années posté ici réflexions et conseils sur le management des organisations, je livre aujourd'hui une vision au plus profond de moi même sur l'être et l'univers. Profitez et participez ! Si vous êtes désireux d'accomplissement personnel, ce blog est pour vous. Fouillez dans ces plus de 500 articles ! Commentez ! Partagez ! Si ces contenus vous intéressent, le droit de copie, même partiel, est sous Licence Creative Commons : chacun est donc libre de les reproduire, de les citer comme il le souhaite, à l'expresse condition d'en indiquer chaque fois la source et de ne pas en faire commerce.

Autre chose ! (03 10)

Je voudrais aujourd'hui ouvrir autrement un champ immense de pensées hétéroclites et de la manière dont elles sont venues à moi, c'est à dire de façon spontanée, directes, intuitives et quelques peu décousues, sinon mélangées. Mais qu'importe la forme si, d'ailleurs, elles correspondent à ce mode d'être du "temps d'après". Alors, allons y !

En constatant l'évolution de la 3D et de l'IA, l'auteur et journaliste Christian Combaz nous interroge : avons-nous questionné la limite de notre tolérance à l'imaginaire ? Apparemment la question semble politiquement impossible à traiter. Elle se trouve déjà hors de la rationalité de ce temps de la modernité, vertical et personnaliste, "compétitiviste", "progressiviste" et matérialiste.

Christian Combaz renvoie à la culture chrétienne et au malin repéré comme le prince de ce monde, lequel s'avère technologique, matérialisé, limité et défini. Il est reconnu comme le domaine de la menace, de la contrainte et de la peur alors que nous, gens du temps d'après regardons et considérons la conscience universelle. A son opposé, ouvrons un monde d'intelligence, d'amour et de compassion, d'activité spirituelle. 

Il y a quelque chose de l'animisme dans cette approche, avec un monde spirituel et un monde matériel. Mais j'en ai déjà pas mal parlé...

Aussi, je préfère évoquer la réalisation de soi par ses propres libérations et détachements, plutôt que de parler de développement personnel. La raison en est simple : d'une part il n'y a rien de "personnel" là dedans, que le chemin n'est pas l'effort et d'autre part qu'il s'agit plus de détachement, d'accueil et de lâcher prise que de développement. 

Einstein nous a fait remarquer qu'un objet qui tombe, soumis à la pesanteur, n'a aucune sensation de son propre poids alors que c'est la rencontre de celui-ci et de l'attraction qui le déplace et le fait tomber.

Einstein a compris et rapporté qu'un physicien sur terre, soumis à l'attraction terrestre et installé dans une capsule soumise à aucune attractions, mais propulsée à la même accélération que la force de la pesanteur terrestre, sera totalement incapable de faire la distinction, ni même de savoir s'il est sur terre ou dans la capsule (Propos d'Etienne Klein). Il comprit dans un ascenseur à Prague que la lumière était courbée par la gravitation, ce qui efface un peut plus tout élément de distinction entre une situation fixe ou en déplacement. Ainsi, le rapport à l'environnement n'est pas perçu distinct de l'événement observé ou constaté. On comprend alors que l'environnement fait partie intégrante de chaque phénomène, qu'il en va de même pour notre sensation d'être, tout comme de la sensation de notre identité.

Je ne dis pas que tout ce que je pose ici est justifié et raisonnable. Je dis juste que cela "existe", que c'est là et converge, me semble-t-il, avec le fond de ce propos. A savoir que l'ère qui s'ouvre à nous actuellement est bien celle du nous (la désindividuation), du savourement (de l'être là) et de l'intuition (de "l'arationnalisme"). A l'instar d'un constructeur impressionniste, je poserai là quelques assertions reçues ça et là comme des points de sensation. Nous nous situons là dans une sorte d'acuponcture de la pensée. On peut aussi retrouver ici l'art de l'aphorisme que j'ai aussi déjà traité :

"Tout ce qui est important dans nos vies n'a jamais été décidé ni atteint par la volonté mais par une émotion acceptée." (Graziani selon Alexandre Jardin).

"Seul un imbécile a besoin d'ordre. Le génie règne sur le chaos !" (Albert Einstein)

"Le silence est indispensable pour la démocratie et notre lien au monde est écouter... Il nous faut partir de la position du plus vulnérable pour habiter le monde." (Cynthia Fleury, philosophe)

"Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe calme et volupté." (Baudelaire)

"Il n'est jamais trop tard pour avoir une enfance heureuse." (Jean Doridot, hypnothérapeute)

"Dans la vraie vie il n'y a ni perdant ni gagnant. Nous finissons tous six pieds sous terre mais la trace que l'on laisse, qui ne nous appartient ni ne nous concerne, parle de soi. Attache toi à ce que ce qui te paraît essentiel soit bien toujours au service de tous." (JMS)

"L'être humain a une tendance irrépressible à collaborer. Coopérer est ouvrir une négociation. On ne réussit pas contre les gens mais avec eux. Tout le monde a envie d'être entendu et compris. Négocier c'est échanger irrationnellement les moyens sans lâcher l'objectif car le désir de fond est irrationnel. Il s'agit d'une perte qui a fait blessure. Il faut aller l'entendre... Toujours commencer par s'accorder sur ce que l'autre ressent de moi et le lui dire. Ne jamais provoquer à dire oui. Ce que nous aimons entendre est différent de ce que nous aimons dire. Plutôt que de demander si les gens sont d'accord avec une chose, leur demander s'ils sont en désaccord avec ça. Alors ils se donnent à voir." (Chris Voss, négociateur CIA)

"Il est sain que les faits ne soient pas considérés uniformément. Certains les pensent ridicules, d'autres dangereux et encore d'autres évidents. C'est ce qui fait que l'intelligence circule dans le débat." (Idriss Aberkane)

"Trois caractéristiques d'un discours frappant : le logos (l'argumentation juste et pertinente), l'ethos (la légitimité à le dire) et le pathos (l'émotion pour le dire)." (Idriss Aberkane)

"La liberté n'a pas de prix mais elle a un coût."

"Aime-toi et le ciel t'aidera ! Prend soin de toi émotionnellement et tu aideras l'univers. Tout est bien, la lumière a déjà gagné !" (Cindy Phan, coach)

" L'analphabète du 21ème siècle ne sera pas celui qui ne sait ni lire ni écrire mais celui qui ne sait pas apprendre, désapprendre et réapprendre." (Alvin Toffler, économiste)

"Nous nous laissons acheter par de l'argent rouge de sang. Manipulations et compromissions." (Vincent Lindon, acteur)

Je proposerais d'autres références externes, comme : 

  • Patrick Boucheron, histoire mondiale de la France, seuil.
  • Cheikh Aly n'Daw : thérapie de la libération / le parcours initiatique de la paix.
  • Les trois mauvais compagnons, symboles de la convoitise, orgueil et suffisance. Mais aussi de la peur, de l'angoisse et du doute.
  • La crise du monde moderne (René Guénon) : https://youtu.be/d1ovU_3WFmI
  • Philosophie de René Guénon https://youtu.be/CYbrdHqnWfo

Chercher après avoir compris n'est pas une hérésie de la sagesse...


Jean-Marc SAURET
Le mardi 3 octobre 2023

Lire aussi  " Le génie au fond de soi "

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