L'Humain au cœur et la force du vivant : "Ce n'est ni le monde ni ce que nous y sommes ou y faisons qui nous font peur, mais l'idée que l'on s'en fait, car la vision guide nos pas. Et sur cela, nous avons la main. C'est là toute notre puissance et toute ma pensée ! " (JMS) Aller plus haut, plus loin, est le rêve de tout un chacun, comme des "Icares" de la connaissance. Seuls ou ensemble, nous visons à trouver un monde meilleur, plus dynamique et plus humain, où l'on vit bien, progresse et œuvre mieux. Il nous faut comprendre et le dire pour agir. Si vous êtes désireux d'accomplissement personnel, ce blog est pour vous. Fouillez dans ces plus de 500 articles ! Commentez ! Partagez ! Si ces contenus vous intéressent, le droit de copie, même partiel, est sous Licence Creative Commons : chacun est donc libre de les reproduire, de les citer comme il le souhaite, à l'expresse condition d'en citer chaque fois la source et de n'en faire pas commerce.

Benveniste et la mémoire de l'eau (31 05)

Le médecin immunologue Jacques Benveniste, découvreur et chercheur sur la mémoire de l'eau, fut plus que décrié pour cette découverte. Il fut combattu, calomnié, piégé et discrédité. Il est vrai aussi qu'il est mort de cette cabale destinée à le détruire. Il avait travaillé en militant après avoir constaté que l'eau conservait la trace exacte des substances avec lesquelles elle avait été en contact. 

La substance, comme une bactérie, un virus ou un antibiotique, n'y est plus mais ses caractéristiques y restent inscrites. Il avait constaté que l'eau émettait alors les fréquences électromagnétiques de ce corps étranger longtemps après son départ, ce qui constitue un paradoxe...

Comme toute vérité et comme l'avait donné Schopenhauer, son travail fut d'abord ignoré, puis vertement combattu jusqu'à la malhonnêteté. Il sera peut-être bientôt reconnu comme une évidence.

Puis le prix Nobel Luc Montagnier, décédé le 8 février dernier, a été un des rares scientifiques à réclamer qu'on le laissât travailler et à accueillir simplement son travail en éventuellement reproduisant ses travaux pour les vérifier. Il s'est intéressé à cette caractéristique de l'eau pour tenter de trouver quelque chose qui soignerait efficacement le sida à moindre coût. En association avec d'autres laboratoires et chercheurs dans le monde, il a pu montrer que les expériences de Benveniste fonctionnaient bien et que la trace mnésique de l'eau était bien une piste à investiguer pour la science en général et pour la médecine en particulier.

D'autres chercheurs ont alors emboité le pas, confirmant que la fréquence électromagnétique de corps et substances ayant été en contact avec l'eau était bien émise, contre toute attente, par l'eau défaite de tout contact avec ladite substance. Ils confirmèrent que ladite fréquence recueillie dans l'eau pouvait permettre de reconstituer l'ADN de la substance mise antérieurement en sa présence. Dès lors, l'idée qu'une fréquence pouvait produire l'ADN et les caractéristiques d'une substance devenait une hypothèse d'une nouvelle voie pharmaceutique, et à moindre coût.

Ainsi, la voie d'une médecine électromagnétique s'ouvre. Mais aussi, elle ouvre la possibilité d'étudier toutes ces médecines parallèles dont on constate les effets et dont on ne comprend pas comment elles pourraient fonctionner d'un simple point de vue mécanique. Je pense à tous ces guérisseurs, magnétiseurs, coupeurs de feu, ou autres dits mages qui soignent par des prières depuis la nuit des temps, comme le font les chamans, hommes médecine et animistes de toutes régions du globe.

Les travaux de recensement et de description qu'a effectué l'anthropologue Jean-Dominique Michel, trouveraient là un chemin de recherche : les fréquences émises par l'intention, voire la prière et des chants, auraient une efficience sur les corps constitués de 90% d'eau.

Ce qui est une évidence pour les guérisseurs populaires trouverait là un chemin de recherche scientifique qui pourrait en révéler la "mécanique". Alors, tout un chacun pourrait se soigner et accompagner chacun à se soigner par la seule émission d'intentions.

Ceci rejoint les travaux révélés par la journaliste scientifique Lynne McTaggart dans son ouvrage "La pouvoir du huit" (Ed. Ariane, 2017). Elle y révèle que des chercheurs en laboratoire invitant des internautes à adresser des intentions et pensées bienveillantes à une plante que les chercheurs cultivent, constatent qu'elle se développe mieux et plus vite qu'une autre "plante témoin" dépourvue de cette attention particulière. Lynne McTaggart indique aussi que des groupes de huit personnes, assemblées pour produire une intention bienveillante à l'encontre d'une personne malade, ont un effet thérapeutique.

Jean-Dominique Michel relate aussi que les intentions de patients de guérir et leur "foi" dans la capacité d'un thérapeute ou démiurge, fabriquent des guérisons que la science ne sait pas encore expliquer.

Nombre de pratiques animistes et chamaniques, Notamment dans nos campagnes, reposent sur l'émission de "mots sacrés" ou magiques. Je pense aux guérisseurs, sourciers et coupeurs de feu. Les praticiens indiquent qu'ils ne sont pour rien dans leur efficacité, que ce sont les mots eux-mêmes qui guérissent, que l'on y croie ou pas. Certains parlent d'un don qui ne leur appartient pas, qui les traverse, qu'ils convoquent par les mots et gestes. Ils sont, dans ce domaine, guidés par une intention pure, dépourvue d'intérêts cupides et personnels...

Bien des approches populaires "savent" que la prière et l'intention ont une incidence sur la santé, les événements et le développement des personnes et des projets. Rien n'indique pour l'instant le rapport entre ces sources et les comportements des cibles. Ces travaux sur la mémoire de l'eau pourraient apporter non seulement une explication mais aussi les moyens de développer ces pratiques qui en découlent. Benveniste pensait à l'homéopathie de Samuel Hahnemann. Luc Montagnier y voyait un réel progrès scientifique.

Il est vrai que la croyance est déterminante dans l'accueil d'une pratique. C'est ce que nous indique la cabale menée contre Jacques Benveniste, puis contre Luc Montagnier, voire contre les professeurs Raoult, Péronne, Toubiana et les docteurs Fouchet et Toussaint, etc. Dès lors que ceux-ci quittent les chemins de la doxa dominante, ils sont "déréférencés", discrédités, "démonétisés". Ceux-ci ont pourtant, de par leurs métiers, les ressources nécessaires, indispensables et reconnues.

Pourtant, la science est une pratique du doute et de la vérification. Pour sa part, l'intelligence est une pratique du doute et de la convocation la plus large de variables. C'est bien ce qu'ont montré nombre de chercheurs iconiques et respectés. Je pense à Aristote, Socrate, à Léonard de Vinci, à Galilée, à Poincaré, Einstein, Tesla, et bien d'autres encore. Je garde en tête la description de Schopenhauer : celle du chemin d'une vérité nouvelle d'abord ignorée, puis décriée et combattue, et enfin accueillie comme une évidence...

Jean-Marc SAURET
Le mardi 31 mai 2022

Lire aussi "Conservatisme ou progressisme, les leçons d'une histoire"

Voir aussi"La mémoire de l'eau" sur Arte


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