"Ce n'est ni le monde ni ce que nous y sommes ou y faisons qui nous font peur, mais l'idée que l'on s'en fait, car la vision guide nos pas. Et sur cela, nous avons la main. C'est là toute la puissance de notre pensée ! " Après avoir durant des années posté ici réflexions et conseils sur le management des organisations, je livre aujourd'hui une vision de la réalité, au plus profond de soi même sur l'être et l'univers. Profitez ! Si vous êtes désireux d'accomplissement personnel, ce blog est pour vous. Fouillez dans ces plus de 500 articles ! Commentez ! Partagez ! Si ces contenus vous intéressent, le droit de copie, même partiel, est sous Licence Creative Commons : chacun est donc libre de les reproduire, de les citer comme il le souhaite, à l'expresse condition d'en indiquer chaque fois la source et de ne pas en faire commerce.

Temps, Espace, Causalité et Invariances

Depuis Kant nous savons que nous comprenons l'univers, autant nous même que notre environnement, sur la base de trois variables : le temps, l'espace et la causalité. Elles ont nourri l'approche de la physique newtonienne. Aujourd'hui, celle-ci semble dépassée par ce que l'on nomme la physique quantique. Celle-ci a constaté que l'univers matériel est constitué de plus de 99% de vide et de bien moins de un pour cent de matière. Et cette matière n'est que de l'énergie, de l’oscillation, de la lumière, de l'onde. Selon le regard que nous lui portons, ces ondes se comportent aussi comme des particules. Ainsi, les chercheurs ont constaté que si notre observateur considère l'électron comme une particule, celui-ci se comporte comme tel et si l'observateur le considère comme une onde, il se comporte comme telle aussi.
Au delà donc des trois variables de connaissance de la matière, il apparaît ici une invariance à très forte influence : en l'espèce, la manière dont nous regardons le monde. Si notre intention est une, le monde sera un. Si elle est autre, il sera autre. Ainsi notre conscience du monde va-t-elle s'avérer déterminante sur ce qu'est le monde.
Les chercheurs se sont aussi rendu compte que une intention de l'observateur dans le futur détermine le comportement de l'électron dans les temps qui précèdent. Comme si la conscience avait une prise "hors du temps" sur ce "moins de un pour cent" qui constitue la matière et que nous considérons parfois comme particule, parfois comme oscillation, ou encore comme de l'information.
Mais les chercheurs ont aussi remarqué autre chose ! C'est que deux particules, un temps en contact, une fois qu'elles ont été séparées, (et même par d'énormes distances), réagissent l'une à l'autre et simultanément quand l'une ou l'autre est impactée.
Ainsi, si l'on stimule une des deux particules, l'autre, immédiatement, à l'autre bout de l'univers, réagit à la stimulation.
Les scientifiques nomment ce phénomène l'intrication. On a constaté des applications pratiques de cette intrication dans le monde animal. Si l'on apprend à un macaque insulaire une pratique, comme la manière de laver, puis frotter dans le sable des figues de barbarie, afin de les débarrasser de leurs épines, alors, instantanément, à l'autre bout de l’île, d'autres macaques vont se mettre à faire la même opération. 
Il a été vérifié qu'il n'y avait à cette pratique aucun antécédent, et que les singes ne disposaient ici, d'aucun moyen physique de communication. Rupert Sheldrake identifie ceci comme étant de la conscience d'espèce.
Ainsi, cette invariance qu'est notre manière de voir les choses, la conscience que nous en avons, déconstruit, ou traverse le temps et l'espace. Elle agit comme une causalité supérieure, déterminante, incontournable, invariable.
D'autres travaux nous ont apporté des éléments complémentaires. Et, en l'espèce, on peut affirmer que la conscience ne saurait être considérée comme un produit de notre cerveau. Celui-ci serait plutôt comparable à un "récepteur expert", en plus d'être réflexif et analytique. Ainsi, des chercheurs ont-ils constaté que si notre observateur considère l'électron comme une particule, celui-ci se comporte comme tel.
De la même façon, on a pu constater que des personnes, revenant d'un coma au cours duquel l'électro-encéphalogramme était devenu plat, racontaient des perceptions, des sensations qu'elles avaient vécues lors de ce coma. L'activité de leur conscience n'était donc pas physiquement située dans leur cerveau alors inactif, mais "ailleurs".
Ainsi donc, nous nous trouvons face à une nouvelle réalité où la conscience aurait une influence déterminante sur le réel et où cette conscience nous serait en partie propre, comme une conscience analytique, et en grande partie externe, universelle, mémorielle et directement porteuse d'informations, hors du temps et de l'espace...
Les travaux dont rend compte Lynne McTaggart* et auxquels elle a participé, ont étudié un phénomène connexe. Quand un groupe de personnes projette ensemble une intention bienveillante sur une tierce personne, ou un tiers objet, alors celle-ci et celui-ci réagissent positivement. Elle décrit ainsi l'action de groupes de guérison et de groupes test adressant, par exemple, une intention bienveillante de santé et de croissance à une plante cultivée dans un laboratoire. 
A côté d'elle était cultivée une plante témoin à laquelle n'était adressée aucune intention. Au bout de quelques semaines, la plante ciblée s'était développée bien davantage que la plante témoin.
Dans l'activité des groupes de guérison, des résultats surprenants et spectaculaires d'amélioration de la santé sont apparus sur les personnes cibles.
Ainsi, depuis des millénaires, méditation, chamanisme, prières et affection, agissent sur nous même et sur le monde sans que nous ne le regardions, sans que nous ne le considérions.
Et ce, simplement parce que cette hypothèse d’efficience n'entre pas dans notre réalité. Mais ceci ne retire rien à la réalité de cette quatrième variable d'invariance. Nous disions qu'elle est la conscience ou l'intention d'un observateur.
Je vais donc reprendre une anecdote que j'ai plusieurs fois citée ici. Quand, mon épouse et moi-même, nous attendions la naissance de notre premier enfant, subitement, dans la ville d'Issy les Moulineaux apparaissait un nombre considérable de landaus et de dames enceintes. Avant, je vous l'assure, il n'y en avait pas...
Ainsi, notre regard, qu'il soit considéré sous l'angle de la physique quantique ou newtonienne, s'avère déterminant pour la conscience de notre réalité. Mais on comprend ici que c'est aussi la réalité même qui change... 
Et je redirai alors cette citation d'Arthur Schopenhauer, dans son ouvrage "Le monde comme volonté et comme représentation" (1818) : "La réalité est un objet pour un sujet qui le regarde. Si le sujet s'en va, l'objet disparaît". Alors, je vous propose un petit exercice : qu'en est-il de cette assertion dans la physique newtonienne et dans la physique quantique ?...  S'agit-il d'une métaphore psychologique d'une part ?... Ou d'une réalité littérale de l'autre ?...

A bientôt de vous lire.
* Lynne McTaggart, Le pouvoir du huit, Ariane, Québec 2018
Jean-Marc SAURET
Le mardi 9 juillet 2019


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