"Ce n'est ni le monde ni ce que nous y sommes ou y faisons qui nous font peur, mais l'idée que l'on s'en fait, car la vision guide nos pas. Et sur cela, nous avons la main. C'est là toute la puissance de notre pensée ! " Après avoir durant des années posté ici réflexions et conseils sur le management des organisations, je livre aujourd'hui une vision de la réalité, au plus profond de soi même sur l'être et l'univers. Profitez ! Si vous êtes désireux d'accomplissement personnel, ce blog est pour vous. Fouillez dans ces plus de 500 articles ! Commentez ! Partagez ! Si ces contenus vous intéressent, le droit de copie, même partiel, est sous Licence Creative Commons : chacun est donc libre de les reproduire, de les citer comme il le souhaite, à l'expresse condition d'en indiquer chaque fois la source et de ne pas en faire commerce.

Pour un humanisme échosophe

L’ethnologue Claude Levy-Strauss écrivait : « Un humanisme bien ordonné ne commence pas par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l’homme, le respect des autres avant l’amour-propre ». Trop longtemps, un certain humanisme égocentriste, ou anthropocentriste, me semble-t-il tout à fait contre productif, s'est regardé le nombril en mettant la personne humaine au centre de l'univers, voire à sa finalité, comme les religions du livre l'ont fait. Cet humanisme là fonde nos cultures occidentales, dominantes, voire dominatrices.
Cet humanisme là, en effet, nous a conduits à une catastrophe universelle, que par pudeur nous qualifions d'écologique, comme pour l'amoindrir. Parce que nous nous pensons "maîtres du monde" ou finalité de l'univers, nous consommons plus que la planète ne peut nous offrir et, en enfants gâtés, nous exigeons qu'elle-même s'adapte. De plus, nous affirmons que ladite planète le fera comme elle l'a toujours fait... Oui, et même si c'était possible, ce serait à quels dépens ?
Avons nous, une seconde, imaginé, projeté, les conséquences d'une telle posture, des actes que nous posons en son nom, dans sa trajectoire ? Aucunement, car "nous savons a priori" et nous croyons que "le monde est notre jardin"... Le serpent se mord la queue... Il se dévore lui-même ! Et nous nous plaignons à présent de voir nombres de membres de nos populations développer des comportements que nous trouvons "irresponsables", décalés, inadaptés. Je dirais même inconséquents, car c'est le propre de cette méta-culture que nous vivons actuellement d''être inconséquente. 
Quand nous réconcilierons nous avec la nature ? Quand réintégrerons nous le système global ? Quand redécouvrirons nous l'harmonie du monde et de l'univers ? Quand retrouverons nous notre place dans ce nœud de nature ? Quand comprendrons nous que nous sommes tous reliés, que tout est relié, que nous sommes dans une interdépendance totale et globale ? Quand et comment comprendrons nous que tout ce que nous faisons autour de nous, aux autres, aux animaux et aux choses, c'est à nous que nous le faisons ? Quand changerons nous de paradigme et retrouverons nous la juste place de chacun et de chaque chose ? Quand comprendrons nous que tout ce que nous faisons au dépend de quoi que ce soit est à notre dépens ?
Aujourd'hui, je n'en dirai pas plus, laissant à chacun de trouver ses réponses, de choisir son temps, sa direction et son mode de faire. Comme disait le coach-chamane Arnaud RIOU "Choisissez votre cible, prenez sa direction et faites confiance !" Alors peut être, en toute bienveillance, inventerons nous, ou redécouvrirons nous, cet humanisme écosophe qui replace l'humain au cœur de sa nature, au cœur de son système, au cœur de son écosophie, d'une cosmogonie réaliste et réelle.
Alors bonne réflexion et bonne route à chacune et à chacun... Soyez assurés qu'on y reviendra !
Jean-Marc SAURET
Le mardi 31 juillet 2018


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