Il oublie malheureusement quelques détails qui changent tout et je me demande si sa conviction ne vient pas polluer sa présentation de ce qu'est le rire. Si nous parlons de ce "rire contre" c'est qu'il n'est pas rare, et je me demande s'il ne serait pas culturel.
Parmi ces "oublis" qui me viennent à la conscience, m'arrivent ceux-ci sous forme de questions : que fait Alain Vaillant d'un Pierre Pechin et de son humour de contrepèteries ? Que fait-il de l'humour de situation qui ne caricature personne et seulement des faits ? Que fait-il de l'humour de jeux avec les mots qui crée des virtualités tout à fait surréalistes ? Etc. Mais il me vient aussi cette approche culturelle : rions nous tous et partout des mêmes causes ? On parle, par exemple, d'humours singuliers, comme celui du cinéaste Woody Allen, qualifié d'humour "juif new-yorkais".
En effet, tant que le groupe est " mesurable", le nombre de ses membres "comptable", la démarche du groupe est à l'intégration, développant l'envie d’accueillir toutes les aspérités des singularités. Puis le nombre devenant plus important, la tendance est, alors, à la mise en conformité. Il faut que chaque nouvel individu se fonde dans un moule culturel.
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