Je suis, à chaque fois, si heureux quand j'entends le discours d'un grand dirigeant, d'un manager, d'un collaborateur, d'un employé ou d'un consommateur, mettant la logique du vivant devant celle de l'économie. Ce discours inattendu du directeur général de Danone devant une promotion d'HEC, école dont il est issu, me donne à penser qu'on ne peut plus penser le monde en riches et pauvres, en droite et gauche, mais en humaniste simplement (si l'on veut agir dessus). Il nous appartient ainsi de ne plus hurler avec les loups, d'oser l'essentiel et de construire dès maintenant un monde meilleur fait pour chacun et par tous.
Je me suis souvent trouvé, comme beaucoup d'entre nous, dans le désarroi, dans la lassitude, devant l'impuissance de ce combat pour lequel nous nous levons tous les matins. Il m'est arrivé de vouloir abandonner, de baisser les bras. Nous pouvons tous l'avouer. Mais, la rencontre d'un personnage comme Emmanuel FABER nous rappelle que, sur l'envers du décor, il y a des postures généreuses chez des gens que nous avons peut être caricaturé à l’excès, sans vergogne ni contact. Ce discours non seulement me renforce dans le fait de poursuivre sereinement la route, mais aussi de ne pas hurler avec les loups, de toujours raison garder. Plus encore, cela me donne l'espoir que nous ne sommes pas seuls, voire si nombreux, à avoir l'humain au cœur.
Jean-Marc SAURET
Publié le mardi 7 novembre 2017
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