"Ce n'est ni le monde ni ce que nous y sommes ou y faisons qui nous font peur, mais l'idée que l'on s'en fait, car la vision guide nos pas. Et sur cela, nous avons la main. C'est là toute la puissance de notre pensée ! " Après avoir durant des années posté ici réflexions et conseils sur le management des organisations, je livre aujourd'hui une vision de la réalité, au plus profond de soi même sur l'être et l'univers. Profitez ! Si vous êtes désireux d'accomplissement personnel, ce blog est pour vous. Fouillez dans ces plus de 500 articles ! Commentez ! Partagez ! Si ces contenus vous intéressent, le droit de copie, même partiel, est sous Licence Creative Commons : chacun est donc libre de les reproduire, de les citer comme il le souhaite, à l'expresse condition d'en indiquer chaque fois la source et de ne pas en faire commerce.

"Mes meilleurs vœux 2013 !"


En France, une coutume très ancienne consistait à rendre visite à sa famille, ses amis, voisins, collègues avec l’idée de profiter de ce moment du nouvel an pour embellir la relation. On arrivait donc avec des dons et cadeaux d’amitié. Cette démarche, selon son choix et sa culture de la charité, pouvait s’étendre à une population plus large, aux pauvres du quartier, à son patron, etc. La pratique des étrennes semble résider dans cette vieille coutume.

En Angleterre, avec l’apparition du timbre en 1840 et le développement de son usage, il était de bon ton d’envoyer une carte à ses amis lors de la période de l’avent pour adresser des vœux à l’occasion de noël et du nouvel an par la même occasion. Bientôt l’usage de la lithographie viendra agrémenter le rituel. C’étaient les « Christmas Cards » dont l’usage s’est ensuite répandu dans la bonne société européenne puis, plus tard, à des populations plus larges.

Nous pouvons voir que la question des vœux, comme nombre de nos pratiques, trouve son fondement dans des rituels historiques. Ils ont depuis évolué et leur finalité a bougé. En ces temps de post modernité, le rituel des vœux rejoint la pratique de l’être ensemble, de la célébration confusionnelle, du rituel d’appartenance autant que de la recherche d’une jouissance en commun, voire cathartique, en un même endroit. Crier la « bonne année » une flûte de Champagne à la main ne relève plus des bons vœux mais bien de l’être ensemble festif : être là et jouir de l'instant.

Il me souvient que, gamin, nous jouions à se « gagner la bonne année ». Il s’agissait d’être le premier à dire à l’autre l’interjection rituelle « Bonne année ! ». Ce jeu avait juste pour objet de produire un peu d’excitation joyeuse et le « dire » devenait très rapidement des cris.

Quel sera le sens de nos vœux dans les temps qui viennent ? Continuerons nous cette célébration ? Ce jeu de lien social ? Je n’en sais rien et toutes les supputations sont permises. En attendant, que cette année nouvelle nous soit plus douce que les informations de tous ordres semblent nous le prédire…
Jean-Marc SAURET
Le vendredi 11 janvier 2013

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