Aphorismes 2 (23 05)

"Ce n'est ni le monde ni ce que nous y sommes ou y faisons qui nous font peur, mais l'idée que l'on s'en fait, car la vision guide nos pas. Et sur cela, nous avons la main. C'est là toute la puissance de notre pensée ! " Après avoir durant des années posté ici réflexions et conseils sur le management des organisations, je livre aujourd'hui une vision de la réalité, au plus profond de soi même sur l'être et l'univers. Profitez ! Si vous êtes désireux d'accomplissement personnel, ce blog est pour vous. Fouillez dans ces plus de 500 articles ! Commentez ! Partagez ! Si ces contenus vous intéressent, le droit de copie, même partiel, est sous Licence Creative Commons : chacun est donc libre de les reproduire, de les citer comme il le souhaite, à l'expresse condition d'en indiquer chaque fois la source et de ne pas en faire commerce.

Aphorismes 2 (23 05)

Puisque l'aphorisme est un art qui semble parler plus fort qu'une longue démonstration à celui qui veut penser par lui-même, qui souhaite chercher la vérité et toucher à la sagesse, alors ce second article usant de cette forme appropriée nous permettra certainement d'aller plus loin. Peut être saura-t-il nous outiller aussi puisque nous sommes de ces gens là qui veulent rester de libres penseurs au libre arbitre certain.

Il se trouve en effet que résister au dictat de quiconque, voire des plus possédants, passe d'abord par penser par soi-même, par une certaine désobéissance civile, par garder le verbe haut, avec consistance et affirmation de soi, et ce sans répondre aux procédures d'ostracisation.

La dissidence n'a pas à se justifier, ni à répondre aux questions harcelantes. Elle a à dire librement et ouvertement son analyse et ses points de vue, sans opinions. Elle a certainement aussi à démasquer les croyances et illogismes rencontrés parfois chez l'autre. Nous débattons sans soumission car nous savons que nous avons raison d'alimenter le débat de questions qui fâchent parfois.

Quelques autres exemples donnés à la dégustation mentale et émotionnelle :

"Nous n'existons que par la relation à l'autre, aux autres, et par notre rapport à notre environnement, à la nature" Gaël Giraud

Tous les systèmes totalitaires promettent un avenir meilleur... sous conditions.

Le bouc émissaire est plus facile et confortable à trouver que la vérité.

Nous avons tous nos défauts et nos imperfections. Ceux-ci nous permettent de ne jamais nous moquer de quiconque car aussi quand on se moque, c'est toujours de soi.

Le totalitaire, en excluant le penseur critique, lui rend sa liberté et celle de penser par lui-même, et de faire son propre chemin de manière autonome. Du coup, peut être par réaction, certains exclus se réclament-ils ouvertement du "complotismes".

Il n'y a pas plus de neurologie dans les comportements que de courage de ses certitudes. Selon les enjeux, on préfère bien souvent avoir la paix qu'avoir raison.

Le rapprochement systématique de tout comportement à la neurologie, comme l'invention des neurones miroirs, me fait penser à ces généticiens qui inventent l'épigénétique quand leur logique ne marche plus. De ce fait, ils retournent au réel sans se désavouer.

La manne du totalitarisme est le besoin de réassurance d'un incertain dans le discours d'un dominant. En s'y soumettant, le quidam transfère sa responsabilité et dissous sa personnalité dans le groupe des aboyants.

Je préférerai toujours ma liberté, en pensant par moi même, à n'importe quel discours grégarisant, même juste, qui me figerait et me depersonnaliserait.

Penser par soi-même est un premier degré de liberté intérieure.

"Nous ne sommes que de l'autre" disait Lacan, "qu'il me possède où me reflète", précise Cyrulnik. Et nous sommes aussi de notre environnement, nous dit le réel.

Nous colorions le monde réel de nos attentes, de nos croyances, contraintes et nécessités, jusqu'à ce que le réel corresponde à notre vérité.

Si la réalité ne correspond pas à l'idée que l'on s''en fait, nous pensons que c'est la réalité qui a tort.

Pourquoi n'ai-je jamais succombé aux sirènes globalisantes ? Pourquoi ai-je toujours gardé mes distances avec les fanatiques et leurs propos, avec les troupeaux de soumis et de suiveurs ? Pourquoi ai-je toujours été mal à l'aise en présence de suiveurs et de fanatiques ? Peut être par ce seul souci de vérité et de liberté...

"Les peuples qui ne rêvent plus meurent de froid !" (Numa Denis Fustel de Coulanges)

"Quand on vit ensemble, qu'on réfléchie ensemble, on est plus efficace qu'un dictateur." (Gaël Giraud)

"Ce qui fait avancer le monde est la sainteté des soignants qui traitent la souffrance humaine et celle des enseignants qui se confronte à la misère sociale. Ce ne sont jamais les décisions des bureaucrates" (Gaël Giraud)