Nous sommes habitués aux
tests, aux questionnaires d'évaluation, de satisfaction et autres sondages,
etc. Il ne s'agit ici
de rien de tout cela. Ce
que je vous propose là aujourd'hui est plutôt un exercice de maïeutique, quelque chose qui relève de la méditation, de l'introspection.
La question vaut plus par la réaction, la réflexion qu'elle soulève, que la
réponse elle-même. Ce seront certainement les postures et décisions qui découleront de ce petit exercice qui seront alors votre valeur ajoutée à votre organisation. Le résultat
vous appartient. Bon jeu !
1. Votre organisation
est-elle créatrice de confiance ? (la réponse est peut être dans les regards des collaborateurs, des clients et des partenaires)
2. Combien
d’innovations et d’améliorations vous ont apporté vos collaborateurs cette
année ? (Des consultants du MIT ont constaté que, dans les organisations, 90% des innovations viennent des collaborateurs, pas des patrons)
3. Quels sont les
talents personnels et professionnels de chacun de vos collaborateurs ? (ce sont là les leviers de votre dynamique, les véritables avantages concurrentiels de votre entreprise)
4. Quelle philosophie
portez-vous pour votre organisation ? (raison d'être, vision d’avenir et moyens d’y
parvenir)
5. Qui avez-vous aidé
et félicité aujourd'hui ? (... )
6. Dans vos qualités
reconnues de manager, y-a-t-il la bienveillance ?
7. Depuis quand avez-vous
abandonné les contrôles ? (ceux-ci semblent incompatible avec le développement de la confiance)
Vous avez répondu aux sept
questions ?
- Non ? Recommencez !
- Oui ? Qu'allez vous en faire dès maintenant ? Quelle posture managériale allez vous développer ? Quelle philosophie allez vous proposer pour votre organisation ?
C'est votre travail de développement managérial d'aujourd'hui.
- Non ? Recommencez !
- Oui ? Qu'allez vous en faire dès maintenant ? Quelle posture managériale allez vous développer ? Quelle philosophie allez vous proposer pour votre organisation ?
C'est votre travail de développement managérial d'aujourd'hui.
Bonne réflexion et à
bientôt,
Jean-Marc SAURET
Publié le mardi 19 juillet 2016
P.S. : Ces temps-ci, nous apprenons quasiment tous les jours, avec force détails, qu'un attentat ou une agression sur un public a eu lieu. Cette situation me fait penser à celle que décrivait Paul Watzlawick en 1965, situation qui lui avait fait penser le constructivisme, dont le concept pourrait se résumer en ces termes : la réalité est une construction sociale et mentale. En l'espèce, un enfant de huit ans s'était suicidé dans son école à Palo Alto (CA). Tous les médias, journaux, radios, en avaient fait alors leurs titres, ne comprenant pas la raison de ce geste. Dans les quinze jours qui ont suivi, plusieurs enfants ont fait des tentatives de suicide dans leur école... Un "possible" avait été ouvert... Et si nous ne parlions plus de ces gens qui font des attentats ? Et si nous ne donnions plus leur nom ni leur identité, ni leur qualité, si nous les banalisions histoire qu'ils disparaissent socialement. Le souci est que, comme le disait Andy Warhol, chacun peut avoir son heure de gloire à la télé... Voyez que les deux dernières agressions ont été commises par des personnes dites "déséquilibrées", des gens à la psychologie instable. Une pétition en ce sens circule sur la toile. Elle me semble juste. Ne favorisons pas l'existence de ce que nous ne voulons pas.
Lire aussi : "Aujourd'hui, avons-nous toujours autant besoin de leaders ?"
- Voir le site "l'Humain au cœur"
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